A bord du Bosphore, porte-conteneurs sur la Seine
Une remontée de la Seine sur le Bosphore, porte-conteneurs de 135 m du port Maritime du Havre au port de Paris-Geneviliers.
Reportage sur le transport fluvial sur le Seine, plus grande voie fluvial de marchandise en France.
Le Bosphore est géré par la société Sogestran -ex CFT- et effectue la rotation port de Paris-Geneviliers – Le Havre 2 fois par semaine.
Cette péniche de 135m ne s’arrête jamais, elle est toujours en production avec des équipages que se relaient pour assurer le transport des marchandises.
Le Bosphore rejoint le Havre pour un chargement de conteneurs.
Depuis le pont de Brotonne
Sous le pont de Tancarcville. Peu après la péncihe prendra quittera le lie naturel de la Seine pour prendre le canal de Tancarville jusqu’au Havre.
La barge arrive au terminal LHTE, pour une premier chargement-déchargement de conteneurs sans le grand canal du Havre.
Le Nirvana, péniche de 135 m également, le précède.
2/3 heures plus tard, le Bosphore prend la direction de Port 2000.
Usines chimiques et quais de chargement se succèdent sur plusieurs kilomètres.
L’écluse François 1er marque la frontière en fleuve et mer.
Le Bosphore rejoint la mer en compagnie des gardes portuaire.
A noter que les péniche fluvial sont à fond plat, sans quille. Ce qui les rend vulnérable à la houle.
Ici la houle à 1m 19 -en dessous du seuil d’1m20- permet au Bospshore de rejoindre Port 2000 après 17 km de mer.
L’arrivée à Port 2000 est ses port conteneur géant de 300m de long
Les grands porte-conteneurs peuvent naviguer avec plus de 17 000 conteneurs équivalents 20 pieds.
Matelot à l’amarrage de la barge.
Matelot à l’amarrage de la barge.
La salle des machines.
Les portiques à conteneurs sont d’immenses grues dédiées qui vont placer les « boites » les unes sur les autres, dans un ordre établi par l’affréteur
Le déchargement et le chargement du bateau continuent la nuit. Seule la météo peut arrêter l’opération.
Des dockers mettent les plots permettant de fixer les conteneurs en hauteur.
Une pluie battante et un fort vent à 90km/h compromettent le chargement. Chapeau aux dockers qui ont réussi malgré les conditions.
Les 3 hauteurs de conteneurs obligent la timonerie à se relever.
Après un départ du Havre sous le pluie, le Bosphore est en Seine pour une remontée vers Paris.
Brume matinale sur les boucles de la Seine.
L’entrée de la ville de Rouen et ses quais industriels.
Le Pont levant Gustave-Flaubert marque la limite entre zone maritime et fluviale. En amont du pont le gestionnaire VNF gère la navigation. En aval, c’est le port maritime du Havre qui en a la gestion.
Une telle hauteur de chargement oblige à baisser la timonerie sous certains ouvrage comme ici au pont Guillaume le Conquérant.
A la sortie de Rouen, croisement avec l’Oural qui a la même rotation entre Le Havre et Génevilliers.
Audio | VHF Bosphore écluse de Poses-Amfreville
Les bateaux communiquent entre eux et avec les autoritées (HAROPA Port, VNF) via la VHF pour s’annoncer aux écluses et recevoir les directives des ports de marchandises.
L’écluse de Poses-Amfreville
Le trafic est permanent sur la Seine qui est la voie navigable la plus utilisée en France pour les marchandises après le Rhin.
Le Bosphore navigue au pied du château Gaillard de Richard Cœur de Lion aux Andelys.
Si le rythme peut paraître lent, il est continu. Il n’y a pas de ralentissement de circulation sur la voie d’eau et les parcours sont souvent plus direct.
Les paquebots de croisière sillonne la Seine de Paris à Honfleur.
Les paysages changent, toujours très boisés.
Le vieux moulin de Vernon.
Il est fréquent de voir des usines près des fleuves. L’industrie à besoin d’eau pour l’usinage et le nettoyage des pièces.
La péniche ne s’arrête pas la nuit, l’équipage se relaye et navigue au radar.
L’écluse de Méricourt. Les travaux sont réguliers sur les ouvrages pour maintenir un niveau de service moderne.
Les écluses à double sas de la Seine permettent de ne pas couper le trafic.
L’écluse de Chatou. Paris approche.
Arrivé au port de Gennevilliers à l’aurore, le déchargement commence aussitôt.
Le Bosphore vidé et son équipage attendra lundi matin que les activités du port reprennent pour être chargé et repartir au Havre.
Le timalapse du trajet. 48 H, non stop.
Merci à l’équipage du Bosphore et à son capitaine Sandy ainsi qu’ à Sogestran d’avoir permis ces images.
Plus sur le monde du fluvial en suivant mes projets et commandes fluviales.
Pour voir plus d’image sur cette remontée et sur la Seine, visiter ma photothèque.